En matière d’ego, il existe deux types de personnalités parmi les porteuses et porteurs de projet : quel est le vôtre ?
Le “bon” porteur de projet : celui qui met son ego au service du projet.
Le “mauvais” porteur de projet : celui qui met le projet au service de son ego.
Si on veut tous être “le bon porteur de projet”, on a parfois tendance à croire que notre vérité est plus importante que celle des autres.
Dans cet épisode, Christophe Jouret, associé d’Anais Digital nous explique comment mettre son ego personnel au service du collectif dans le cadre d’un projet.
Vous apprendrez :
- Dans quelle mesure l’ego peut vous aider ou vous desservir ?
- Comment utiliser votre ego pour faire évoluer votre projet ?
- Quelle place pour l’ego du leader VS celui des collaborateurs ?
Résumé
(00:41) “L’ego qui permet d’avoir un avis assez clair, assez tranché, assez facile à partager est celui qui aide à rentrer avec quelque chose de concret et de spécifique dans les projets” ;
(01:09) “Quand l’ego reste attaché à son idée de départ, il dessert le projet parce qu’il empêche d’évoluer”;
(01:29) “À partir du moment où l’ego des personnes fait en sorte qu’on n’est plus au service du projet et bien on peut être certain qu’il ne réussira pas à atteindre l’adoption”.
(02:07) “Savoir se dégager de son ego pour laisser émerger ce qui est là avec les personnes autour de la table, c’est la bonne manière de gérer l’ego sur les projets digitaux”.
L’ego : comment faire de votre meilleur ennemi votre allié ?
1.L’ego, votre atout pour vos projets
L’ego est nécessaire : il vous permet de vous affirmer, de partager des avis clairs et tranchés pour oser entreprendre et réussir. Attention : il peut être source de confiance en vous, mais ne doit jamais devenir orgueil.
2.L’ego, un frein à surveiller
Votre ego peut vous berner : vous pensez bien faire, mais vous êtes menés par votre amour-propre. Pire, il vous empêche d’évoluer et ne peut que vous mener à l’échec.
Apprenez à vous en dégager : comment ? Commencez par reconnaître que vous ne savez pas tout et qu’avant de parler, vous devez (surtout) écouter.
3.L’ego, votre moteur pour l’esprit d’équipe
C ‘est une certitude : la performance de votre équipe est influencée par l’ego des leaders et des collaborateurs. Polluée par la prise de mauvaises décisions ou des jeux de pouvoir, un sentiment d’injustice important apparaît et entrave (forcément) votre organisation.
Chaque membre de l’équipe doit avoir un rôle et s’y tenir. Il doit être capable d’écouter avant de s’exprimer.
Transcript complet :
Bonjour, Christophe Jouret, associé d’Anais Digital et entrepreneur dans le digital depuis une vingtaine d’années, je suis là pour vous partager mon expérience et quelques anecdotes sur la manière de réussir ses projets digitaux et d’éviter les pièges.
Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler de l’ego. Dans quelle mesure est-ce que l’ego peut être un facteur qui aide le projet et en quelle mesure ? Est-ce que c’est un facteur qui peut desservir le projet ?
C’est le sujet que je vous propose d’aborder aujourd’hui en quelques minutes.
Et bien, au niveau des éléments positifs que peut apporter l’ego. C’est sur le point de départ ou le fait d’avoir un avis assez clair, assez tranché, assez facile à partager. Cet ego-là, c’est l’ego qui aide dans l’entrée des projets, qui aide à rentrer avec quelque chose de concret et de spécifique. Après, il y a l’ego qui dessert. C’est l’ego qui continue à s’attacher à cette partie initiale, à ce qu’il a mis sur la table au début du projet. Cette conviction que le projet doit se passer dans tel sens ou de telle manière ?
Et quand cet ego reste attaché à son idée de départ, il dessert le projet parce qu’il empêche l’agilité. Il empêche de pouvoir évoluer. C’est l’ego sur le contenu. C’est aussi l’ego entre les personnes, que ce soit au sein d’une équipe, dans une grosse structure corporate ou une plus grosse organisation, ou que ce soit au niveau des startups. À partir du moment où l’ego des personnes fait en sorte qu’on n’est plus au service du projet et qu’on se bat pour que telle idée passe parce que c’est son idée, sans tenir compte de la valeur et de l’intérêt que ça peut représenter pour le projet en lui-même et surtout pour les utilisateurs que sert le projet. Eh bien on voit que des projets peuvent partir dans des directions où on est quasi assuré de ne pas réussir à atteindre l’adoption. Donc, l’ego peut aider. Il aide surtout, je dirais au début, surtout pour mettre ce que nous, on appelle la brique à casser sur la table d’une manière claire. Après savoir se dégager de son ego pour laisser émerger ce qui est là avec les personnes autour de la table, en respectant les différentes sensibilités, les extravertis, les introvertis, en écoutant les utilisateurs et en mettant l’ego au service du projet et pas de la personne.
C’est la bonne manière de gérer l’ego sur les projets digitaux. C’est en tout cas ce que nous pensons chez Anais Digital.
Vous avez une question sur un projet digital ou entrepreneurial ? Écrivez-nous à nowaste@anais.digital
Voix : Christophe Jouret
Production : Antidote.
Crédits : Anais Digital.